Après des mois de bras de fer, sont votés au Conseil de Paris de novembre : le PLU bioclimatique pour lequel nous avons obtenu des victoires sans précédent au sein de la majorité, le plan climat qui est un des plus ambitieux au monde, le plan de santé environnementale pour que les avancées climatiques soient aussi des avancées sociales. L’écologie politique dans sa plus pure forme !

Soigner l’environnement, c’est prévenir les maladies et alléger un coût considérable pour la planète comme pour la société. Anne-Claire Boux, adjointe écolo à la santé, déploie avec ce Plan Santé une prévention qui (p)répare Paris et les Parisien·nes.

De l’urbanisme à l’alimentation, en passant par les mobilités douces, la végétalisation, la protection de la biodiversité, la rénovation des logements et des établissements publics, la réduction des expositions aux produits chimiques ou au bruit, les leviers sont nombreux. Avec ce Plan Parisien de Santé Environnement, Paris continue et accélère sa transformation pour s’adapter aux effets de la crise climatique et lutter contre les pollutions, suivant huit objectifs :

• Paris, la Ville santé : transformer la ville pour protéger la santé de ses habitant·es
• « 1000 premiers jours » : protéger la santé des enfants et des femmes enceintes
• La Ville engagée dans la lutte contre les polluants chimiques du quotidien
• Une« garantie verte » pour des établissements publics recevant les enfants
• Vivre en bonne santé chez soi à Paris : un accompagnement pour des logements sains
• Une Seule Santé : interdépendance entre santé humaine, animale et de l’environnement
• La démocratie sanitaire que pour chacune et chacun s’empare de sa santé
• La lutte contre les inégalités sociales, territoriales et environnementales de santé
  

On vous le présentait déjà en début d’année : le quatrième Plan Climat de la ville de Paris devrait être adopté au Conseil de Paris, avec notre adjoint écolo Dan Lert aux manettes. Il constitue un véritable bouclier climatique pour protéger tou·tes les Parisien·nes et va plus loin que les Accords de Paris pour compenser une dégradation mondiale des objectifs de freinage du dérèglement climatique :

• Protéger les Parisiennes et les Parisiens face aux conséquences du changement climatique
• Accélérer la réduction des gaz à effet de serre
• Massifier la transformation énergétique du bâti
• Accélérer la sortie des énergies fossiles, préserver les ressources en tant que bien commun et viser 100 % d’énergies renouvelables
• Défendre une économie locale, résiliente et bas carbone
  

D’ici à 2030,

1. Réduire de 50 % les émissions locales de gaz à effet de serre par rapport à 2004

2. Réduire de 40 % l’empreinte carbone du territoire ; réduction de 35 % des consommations énergétiques

3. Atteindre 45 % d’énergies renouvelables dans la consommation parisienne, dont 10% produites localement

D’ici à 2050,

1. Une réduction de 80 % l’empreinte carbone du territoire par rapport à 2004
   
2. Une réduction de 50 % les consommations énergétiques sur le territoire
   
3. 100 % d’énergies renouvelables dans la consommation dont 20 % produites localement

Vous aviez eu l’historique en début d’année : les Écologistes refusaient toute compromission au sein des négociations. Des arbres ou du logement ? Les deux ne sont pas opposables ! De l’espace ou des équipements ? Il faut arrêter d’être exclusif ! Nos exigences doivent être maximales : un Plan, ça structure toutes les actions prises pour les décennies à venir alors que la course contre le mur climatique est plus qu’engagée.

Alors après quelques coups de Trafalgar et de poing sur la table, les écolos, élu·es commes militantes dans notre GT PLU-B, sous la houlette du conseiller de Paris écolo Emile Meunier, ont réussi à arrêter un projet dont nous n’avons pas à rougir : le premier Plan Local d’Urbanisme bioclimatique au monde, favorisant climat et logement grâce à ces grands axes :

• Adapter la ville face à la crise climatique : 10m² de verdure / habitant, neutralité carbone, production d’énergies renouvelables…

• Loger tou·tes les Parisien·nes : transformation de bureau en logement, interdiction des nouveaux meublés touristiques, développement du bail réel solidaire, rénovation thermique…

• Solidarité et ville du quart d’heure : nouveaux équipements de santé, sportifs, jeunesse et culture

• Une nouvelle identité urbaine : un espace public avec à son coeur végétalisation et piétons, non-constructibilité autour du périphérique, les quais et promenades classés espaces verts, mise en accessibilité PMR lors des réhabilitations…